«L’obsolescence programmée regroupe l’ensemble des techniques visant à réduire délibérément la durée de vie ou d’utilisation d’un produit afin d’en augmenter le taux de remplacement». Telle est la définition que Jean-Vincent Placé, le président du groupe écologie les Verts (EELV) au Sénat, nous donne sur l’obsolescence programmée. Il préconise, dans un projet de loi, la mise en place d’un «délit d’obsolescence programmée», afin de mettre fin à cette pratique.

Lors de la conception de l’appareil, le fabricant introduit volontairement un dysfonctionnement afin de limiter la durée de vie de l’appareil, poussant ainsi le consommateur à renouveler régulièrement ses appareils électroménagers (lave-linge, réfrigérateur, lave-vaisselle,..).

On retient plusieurs types d’obsolescence programmée :
- L’obsolescence par défaut fonctionnel : Les appareils seraient programmés pour tomber en panne après un certain temps. Le dysfonctionnement est souvent dû à une pièce fragile, à durée de vie limitée.
- L’obsolescence par incompatibilité : Cela concerne surtout le secteur informatique. Il n’est par exemple pas possible d’avoir accès à un logiciel car votre téléphone n’est pas assez puissant, vous poussant ainsi à en acheter un plus performant.
- L’obsolescence indirecte : Il s’agit par exemple des téléphones pour lesquels il n’est pas possible de changer de batterie. Ainsi dès que votre batterie ne fonctionne plus, vous devez changer entièrement de téléphone.
- L’obsolescence par notification : Il faut savoir que lorsque vous recevez une notification de votre imprimante vous prévenant de la fin de votre cartouche d’encre, il vous est en fait encore possible d’imprimer plusieurs feuilles. Cette notification vous pousse à changer un élément de votre appareil qui peut encore être utilisé.
- L’obsolescence esthétique: Cas à part, l’obsolescence esthétique concerne les effets de mode qui peuvent pousser à la consommation à tous prix. Elle est évidente dans le secteur de la téléphonie mobile.